TUNISIE: LA VILE DE SIDI BOUZID SE RÉVOLTE

APRES REDAYEF et BENGARDANNE LA VILE DE SIDI BOUZID SE RÉVOLTE
CONTRE LA MISÈRE ET L’INJUSTICE BRUTALE DES AUTORITÉS TUNISIENNES

Le jeune diplômé chômeur Mohamed BOUAZIZI originaire de la ville Sidi BOUZID a tenté de s’immoler par le feu devant le gouvernorat pour protester contre l’injustice des autorités locales de la ville qui ont confisqué ses fruits et légumes qu’il s’apprêtait à vendre sur le marché. Atteint de brulures graves le jeune Bouazizi a été admis à l’hôpital des grands brulés de Ben Arous.

Face à cet acte de désespoir et face au refus consternant des autorités de répondre aux problèmes de ces jeunes chômeurs diplômés, des habitants de la ville se sont réunit devant le gouvernorat et ont organisé un sit-in pacifique. Le lendemain samedi 18 des heurts ont opposé des forces de l’ordre à des manifestants qui protestaient contre le silence ahurissant de tous les dirigeants tunisiens ainsi que des médias officiels et proches du pouvoir.

Les incidents se sont étendus à plusieurs zones de la ville et se sont poursuivis durant le samedi en fin de journée et jusqu’à la nuit du dimanche lundi.

Les forces de l’ordre aidées par de grand renforts ont procédé à une grande vague d’arrestations et ont organisé un blocus autour de la ville.

Le journaliste Zouhaïer Makhlouf correspondant du site d’Assabilonline qui s’apprêtait à se rendre à Sidi Bouzid pour couvrir les événements a été victime d’une agression sauvage, perpétrée par des agents de la police politique qui l’ont attaqué devant sa maison, sous les yeux de son épouse et de sa petite fille qui a été traumatisée même après le départ des agents.

Face à la brutalité des forces de l’ordre et les dizaines d’arrestations, les manifestations de protestations ont continué le dimanche surtout dans les quartiers populaires. Les syndicalistes ont tenus une réunion au local de l’Union Régionale du Travail. Il a été décidé dans la foulée d’organiser une marche de protestation afin d’exiger la libération des personnes arrêtées. Cette marche s’est dirigée vers le gouvernorat. Un comité régional de suivi de la situation à Sidi ouzid a été crée.

La FTCR présente tous ses vœux de rapide guérison et de rétablissement à Mohame Bouazizi , diplômé de l’université chômeur, et seul soutien de famille, la région de Sidi Bouzid compte un taux élevé de chômage parmi les promus de l’enseignement supérieur. Elle lui exprime tout son soutien.

Elle dénonce la brutalité des forces de l’ordre qui continuent à maltraiter la jeunesse de la Tunisie ; elle demande la libération de tous les emprisonnés à la suite de ce mouvement.

La FTCR est solidaire de la lutte des habitants de Sidi Bouzid pour l’emploi, la dignité et le développement durable.

La FTCR salue la lutte de la jeunesse et des syndicalistes qui refusent la politique ultra sécuritaire du pouvoir tunisien, incapable de mettre en place des plans de développement dans les régions oubliées comme Sidi Bouzid. La FTCR considère que la persistance chômage des jeunes diplômés est une honte pour les gouvernants.

OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE SUR LES CIRCONSTANCES DE L’IMMOLATION DE MOHAMED BOUAZIZI

VIVE LA LUTTE DES HABITANTS DE SIDI BOUZID ET DE SA JEUNESSE

HALTE A LA RÉPRESSION ET AUX SOLUTIONS SÉCURITAIRES

LEVÉE DU BLOCUS DE SIDI BOUZID

LIBÉRATION IMMÉDIATE DES EMPRISONNES

SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DES JEUNES CHÔMEURS

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