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A PARIS : SAMEDI 15 JANVIER 2010 – 14H : MANIFESTATION PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
Ben Ali s’est enfuit…Mais ce n’est pas fini !
C’est la fin d’un dictateur, mais mobilisons nous pour la fin de toutes les dictatures, en Tunisie et ailleurs…
Il est temps que le RCD quitte le pouvoir…Et que Ben Ali paye pour ses crimes et se fasse condamner…Sarkozy et son gouvernement se sont fait complice.
Venez manifestez votre solidarité, et partager le début de la victoire du peuple tunisien !
Manifestons à 13h30 début Rue Charlot, Métro République !!
ATF-Paris
Appel
En soutien au soulèvement du peuple Tunisien et après la chute du régime despotique de Ben Ali et son entourage mafieux, nous, démocrates et progressistes Tunisiens en France, annonçons la création d’un espace permanent, d’information, d’échange et de veille.
Cet espace sera ouvert à tous les citoyens tunisiens de la région Parisienne à partir du vendredi 14 janvier 2011 de 18h30 à 22h00.
Adresse : Siège de l’Association des Tunisiens de France,
3 rue Louis Blanc 75020 Paris.
M° Colonel Fabien, Bus 46
Tel : 01 45 96 04 06
Signataires
Abdellatif BEN SALEM –
Adel GHEZELA –
Anis MANSOURI –
Anouar KANZARI –
Aymen BELHAJ-
Chedli ZEYDI –
Habib BOUOMRANE –
Nidhal HEDHILI –
Fethia CHAARI –
Kamel BOUAJILA –
Modhafer LABIDI –
Mohiedine ABBASSI –
Nadia CHAABANE –
Nejeh CHAARI –
Nejib BECCOUCHI –
Noureddine MECHKENE –
Noureddine SNOUSSI –
Rabeh ARFAOUI –
Rania MAJDOUB –
Raja CHEMEKH –
Sameh DELLAÏ –
Tarek TOUKABRI –
Zied ACHOUR –
Wassim Golli –
TUNISIE – Un prédateur de la liberté de la presse s’en va
« Pendant 23 ans, Zine el-Abidine Bel Ali a exercé un pouvoir sans partage, ne tolérant aucune voix critique et n’hésitant pas à envoyer ses détracteurs en prison. Son départ doit entraîner une rupture totale avec les années de répression »,
Vendredi 14 Janvier 2011
EN DIRECT. Tunisie : tirs de gaz lacrymogènes contre les manifestants
4.01.2011, 10h36 | Mise à jour : 15h00
La situation est confuse ce vendredi en Tunisie, au lendemain des déclarations du président Ben Ali. Jeudi soir, le chef de l’Etat tunisien a demandé aux policiers de ne plus intervenir en tirant contre les manifestants et s’était engagé à quitter le pouvoir d’ici 2014. Nous vous proposons de suivre les événements en direct.
14h50. «Les policiers reprennent possession du centre ville», constate un des deux reporters du Parisien. Des matraquages en règle se déroulent sans que les manifestants évalués à 10 ou 15 000 ne répliquent pas pour le moment. «Les forces de l’ordre repoussent tout le monde hors du centre ville en remontant l’avenue et les rues adjaçantes et en tirant des gaz lacrymogènes».
14h45. La police a procédé à la dispersion des manifestants disposés devant le ministère depuis 10 heures du matin, constate l’un des deux envoyés spéciaux du Parisien. Aux tirs disparates de gaz lacrymogènes ont succédé «des tirs tendus» en direction des manifestants.
14h40. Le cordon de policier disposé devant le ministère de l’Intérieur à Tunis a dû tirer des gaz lacrymogènes pour contenir la foule massée devant l’édifice, nous rapporte l’un de deux envoyés spéciaux du Parisien. «Les policiers ont été débordés par la foule et des manifestants sont parvenus à escalader la façade du bâtiment pour s’accrocher aux grillages protégeant les fenêtres.
14h02. Le porte-parole du tour-opérateur Thomas Cook France déclare n’avoir «pour l’instant aucun plan de rapatriement de prévu». La filiale allemande du voyagiste britannique avait annoncé un peu plus tôt le rapatriement de 2 000 touristes allemands. La Tunisie est la deuxième destination touristique étrangère des Français derrière l’Espagne.
14 heures. L’ambassadeur tunisien auprès de l’Unesco, Mezri Haddad, annonce sur le plateau de BFM-TV qu’il démissionne. «Je ne veux pas que la Tunisie bascule dans l’intégrisme; je veux qu’elle bascule dans la démocratie».
13h42. Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, demande à la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, de «s’excuser ou démissionner» après ses propos sur la Tunisie, et souhaité que le président Ben Ali quitte dès maintenant le pouvoir. Mme Alliot-Marie avait affirmé mardi qu’«on ne peut que déplorer les violences» survenues en Tunisie dans des manifestations, proposant le savoir-faire français à la police tunisienne pour «régler les situations sécuritaires».
13h37. Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, né en Tunisie ne tourne pas la page Ben Ali. Sur France Info, il déclare : «Je crois que le président Ben Ali a annoncé un certain nombre de mesures, hier (jeudi) qui ont reçu un accueil plutôt positif». L’édile rappelle que «lorsque le 7 novembre 1987, le président Ben Ali a pris le pouvoir alors qu’il y avait le risque du chaos, il a, à ce moment-là, mis en place un certain nombre de mouvements qui vraiment ont été dans le sens du pluralisme et du redressement de la Tunisie».
13h16. La France encourage le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, qui a annoncé jeudi des mesures de libéralisation après un mois d’émeutes et de répression, à «poursuivre» dans la voie de «l’ouverture», selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
13 heures. «Ben Ali dégage ! Ben Ali assassin ! » Les slogans rageurs se succèdent au pied du ministère de l’Intérieur. «Les Tunisiens, des hommes, des femmes, de tous les âges, ont décidé de prendre au mot le président Ben Ali», raconte sous la clameur l’envoyé spécial du «Parisien»/«Aujourd’hui en France», avenue Bourguiba, non loin du ministère de l’Intérieur : «C’est assez incroyable et bien plus spontané que la manifestation d’hier soir ! Il y a bien des gens sur le toit du ministère qui filment les manifestants mais la parole s’est libérée et les Tunisiens prennent le risque de descendre dans la rue».
12h45. Les réseaux internet fonctionnent de nouveau. Soulagement dans la capitale. Un bloggueur raconte à l’envoyé spécial du «Parisien» qu’il a pu recommencer à pianoter après neuf mois de censure.
12h30. Internet ne fonctionne plus à Tunis. Première entorse aux promesses présidentielles ?
12h15. Des scènes de fraternisation entre des soldats et la foule des manifestants ont lieu sous les yeux des journalistes étrangers autorisés à filmer sans autorisation préalable.
12h 03. A cause des événements en Tunisie, de nombreux tour-opérateurs prévoient des aménagements pour leurs clients qui doivent partir en vacances ce week-end en Tunisie, selon leur association Ceto.
12 heures. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, président de République solidaire, interrogé sur RTL : «Après autant de morts, des dizaines de morts en Tunisie, il y a un devoir du pouvoir, c’est celui de mettre en oeuvre rapidement les promesses qui ont été faites en matière de liberté d’information, de perspectives politiques» pour sortir «du verrouillage politique, d’un pouvoir bloqué (…). La seule légitimité aujourd’hui» de Ben Ali «ce sont les engagements qu’il a pris».
11h40. Dans le quotidien belge «Le Soir», le chef en exil du mouvement islamiste tunisien Ennahda, Rachid Ghannouchi, est convaincu que le mouvement de protestation en cours en Tunisie va balayer le régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
11h30. «Des milliers de manifestants sont rassemblés de manière pacifique sur l’avenue Habib Bourguiba, rapporte l’envoyé spécial du «Parisien»/«Aujourd’hui en France». Ils réclament la démission de Ben Ali (NDLR: le président tunisien en exercice). De telles scènes étaient encore inimaginables hier soir (NDLR jeudi soir). Il s’agit de la première manifestation libre où des slogans hostiles sont lancés en plus de 23 ans».
11h 15. Benoît Hamon, porte-parole du PS, déclare sur France 2 à propos du discours du président Ben Ali, «il a donné des signes dans deux domaines : les questions économiques et sociales et les questions démocratiques. Est-ce que ces signes suffiront à apaiser le soulèvement de la jeunesse tunisienne? Nous le verrons, moi je souhaite qu’en tout cas il n’y ait plus de victimes (…), qu’on arrête de tirer sur les manifestants». Pour sortir de la crise, il faut «une solution démocratique durable et que d’ici» le départ du président Ben Ali en 2014, «on ait un véritable cadre démocratique qui s’installe».
11h04. Nadia Hammami, la fille de l’opposant tunisien Hamma Hammami, arrêté mercredi matin par la police à Tunis, dit à l’AFP que sa famille est toujours sans nouvelles de son père et qu’elle craint désormais pour sa vie. De passage en France, elle précise avoir eu au téléphone sa mère, l’avocate Radia Nasraoui, à Tunis dans la matinée.
10h45. Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, commente sur France Info les décisions d’apaisement de Ben Ali : «Les annonces qu’il a faites sont sans doute un premier pas, mais un premier micro-pas (…). Il faudrait des élections anticipées qui permettent d’organiser la transition démocratique en Tunisie.»
10h30. La foule gonfle dans les rues de Tunis. Les policiers se tiennent à l’écart. La tension est palpable. Mais aucun incident n’est signalé. Des slogans hostiles au président en place sont proférés: «Non à Ben Ali», «Soulèvement continu, non à Ben Ali».
10h08. Des voyagistes belges invoquant les conseils de prudence du gouvernement belge décident par précaution d’évacuer d’autorité leurs centaines de clients actuellement en vacances en Tunisie, en raison des affrontements. La société Thomas Cook a déjà affrété un avion pour rapatrier un groupe de 180 clients qui devrait arriver ce vendredi matin à Bruxelles en provenance de l’aéroport d’Enfidha (75 km au sud de Tunis). Deux autres avions sont prévus dans la journée de façon à ce que tous les clients, venant eux de Djerba et Hammamet, soient ramenés en Belgique ce week end. Un autre tour opérateur, Jetair, doit envoyer un avion vendredi dans le même but.
9h52. La présence des forces de sécurité, qui ont massivement été déployées dans le centre de Tunis, sont réduites vendredi matin, mais des grèves et rassemblements restent prévus.
Des manifestants ont commencé vendredi matin à parcourir le centre de Tunis en criant des slogans hostiles au président Zine El Abidine Ben Ali au lendemain d’un discours apaisant du chef de l’Etat après un mois d’émeutes sanglantes
TUNIS (AFP) – Des manifestations hostiles au président Zine El Abidine Ben Ali se sont poursuivies vendredi matin dans le centre de Tunis au lendemain d’un discours apaisant du chef de l’Etat qui tente de mettre à l’escalade d’une contestation sans précédent.
« Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », ont crié les manifestants qui n’ont pas été inquiétés par les policiers, qui a pillé le pays », ont également scandé les manifestants.
La foule, qui gonflait rapidement pour atteindre plusieurs centaines de personnes a été bloquée par un barrage de police au milieu de l’Avenue Bourguiba pour l’empêcher de marcher vers le ministère de l’Intérieur.
Une grève de deux heures restait programmée vendredi dans la région de Tunis à l’appel du syndicat unique et des internautes et étudiants se sont aussi mobilisés pour le maintien de rassemblements dans la journée.
©AFP / Fethi Belaid