Un événement lumineux dans l’histoire de la Tunisie.

« L’abolition de l’esclavage par Ahmed Bey, décret beylical du 23 janvier 1846, a été précédée par une interdiction de vente d’esclaves en date du 6 septembre 1841.

Il a été décrété en décembre 1842 que tout enfant né à Tunis, est libre. Un autre décret beylical du 29 Mai 1890 a regroupé tous les textes en relation avec cette pratique… »

Le 23 janvier 1846 le bey de Tunisie, l’illustre AHMED BEY (il a gouverné entre 1837 et 1855) a mis fin à la pratique la plus honteuse de l’humanité : l’esclavage, en l’interdisant par une proclamation officielle, après avoir eu l’aval des représentants de l’autorité religieuse : Mohamed Bayram et Brahim Riahi.

Cette réforme courageuse a propulsé la Tunisie au premier rang des nations qui ont aboli l’esclavagisme, bien avant les États-Unis, la France et d’autres pays…

Cette abolition résulte d’un processus de modernisation qu’a connu la Tunisie tout le long du 19ème siècle :

• 1ère constitution dans le monde arabe et musulman en 1858 sous le règne de Mohamed bey.

• Premier conseil municipal de Tunis pour s’occuper de la voirie et la propreté de la ville.

• L’école militaire du Bardo, moderne et organisée à l’européenne.

• Un journal officiel pour le pays.

• L’ajout de plusieurs disciplines modernes à l’université religieuse de la zitouna (géographie, mathématiques, sciences naturelles…).

Toutes ces réformes et bien d’autres ont contribué au rapprochement e la Tunisie du monde moderne (Europe occidentale) qui incarne la modernité et la liberté.

Le vote du parlement tunisien du 9 octobre 2018 a écrit une nouvelle page de l’histoire de la Tunisie en matière de droits de l’homme. Une loi criminalisant les propos racistes, l’incitation à la haine et les discriminations, il donne une existence juridique au racisme et à la discrimination raciale en Tunisie. Une décision historique, qui intervient après plusieurs agressions de Noirs.

En 2019, le président de la république, feu Béji caïd Essebsi, a déclaré la journée du 23 janvier « fête nationale de l’abolition de l’esclavage ».

En ce 175ème anniversaire de ce grand événement de liberté, les militants de l’ADTF expriment leur fierté de ce qu’ont fait leurs ancêtres, et continuent à militer pour que leur pays s’imprègne de la liberté, les droits de l’homme, de l’égalité et du progrès social..

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