Appel à défendre l’association « Auto Ecole plus »

Appel à défendre l’association « Auto Ecole plus »

Fathi Tlili, directeur de « Auto Ecole plus » – une association d’insertion sociale qui réalise des programmes de formation en faveur des jeunes chômeurs et Rmistes – est en grève de la faim, depuis le 16 octobre, pour protester contre la décision des responsables du conseil général de la Seine-Saint-Denis de supprimer les subventions et les financements des projets de son association.
Fathi Tlili a eu recours à ce moyen de lutte après avoir tenté toutes les démarches administratives nécessaires et les tentatives de négociations avec les responsables du département. Il a mené des actions citoyennes et démocratiques (pétitions, manifestations…) pour faire valoir ses droits et sauver son projet associatif d’insertion, sans aucune écoute des autorités départementales de la Seine-Saint-Denis. Il a donc estimé qu’il ne lui restait plus qu’une seule arme : la grève de la faim !

Fathi Tlili met ainsi sa santé et sa vie en danger, pour résister à la mise à mort d’un projet d’insertion social – qui a fait ses preuves depuis vingt-cinq ans –, aux fins d’aider de centaines de jeunes chômeurs et Rmistes pour trouver un travail, et de les sauver de la marginalisation, dans un département sinistré.

L’association « Auto Ecole plus » est un centre de formation de jeunes chômeurs et Rmistes démunis, leur permettant d’obtenir l’indispensable permis de conduire gratuitement afin de les aider dans leur recherche d’emploi.
Cette décision est grave : elle rejoint d’autres décisions à l’encontre d’associations démocratiques de l’immigration qui luttent désespérément pour leur survie afin de poursuivre leurs engagements laïques en faveur du droit des immigrés à la pleine citoyenneté.

Soutenons Fathi Tlili dans sa lutte jusqu’à la satisfaction de sa demande de voir son association « Auto Ecole plus » poursuivre son combat social en faveur des jeunes défavorisés.

Nous exigeons l’arrêt de l’hémorragie du financement des associations démocratiques et le rétablissement de leur subvention afin de poursuivre leurs activités dans les quartiers et auprès des populations défavorisées.

Premiers signataires :

Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Association des Tunisiens en France (ATF)

Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF)

Association des Marocains en France (AMF)

Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Collectif des Femmes Tunisiennes – CFT

Union des Juifs Français pour la Paix – UJFP

Collectif 3C

Assemblée des Citoyens OrIginaires de Turquie – ACORT

Union des Tunisiens pour une Action Citoyenne – UTAC

Agence de Promotion Culture et Voyage – APCV

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