La corruption est un fléau qu’il faut éradiquer, que toutes les forces progressistes et démocrates fassent de ce combat une priorité absolue et ne relâchent pas leurs efforts pour le bannir définitivement de l’économie Tunisienne.
Ces derniers jours, tout laisse croire qu’il y a enfin eu une sérieuse prise en main et un réveil quant à la nécessité de traiter l’épineux dossier de la corruption, tant attendus par le peuple Tunisien.
Les arrestations de Chafik Jarraya et sa garde rapprochée ainsi que la confiscation de leurs biens vont dans le bon sens. Il reste néanmoins légitime de se poser des questions sur la véracité de cette opération, sur son agenda et sur ses cibles.
La guerre contre la corruption ne peut être sélective et ne peut se limiter à la seule famille Jarraya, sinon c’est sacrifier un fusible donner l’image d’un règlement de comptes interne entre les familles mafieuses.
C’est un signal fort qu’il faut donner aux protestations sociales et aux actions de plus en plus populaires des mouvements citoyens de la société civile contre la corruption.
La crédibilité aujourd’hui, pour ceux qui ont fait le « le choix de la Tunisie» implique au minimum :
• Le retrait définitif du projet de réconciliation nationale.
• La Communication sur les chefs d’inculpation réels en rapport avec la corruption et le détournement de fonds de ceux qui sont mis en détention provisoire.
• Le renforcement de la justice et permettre un fonctionnement normal des instances institutionnelles.
TAREK TOUKABRI