Encore une fois, la Tunisie est endeuillée « attaque terroriste » en Tunisie

Des terroristes jihadistes ont lâchement assassiné quatre gendarmes dans la région du mont Chaambi dans la nuit du mardi 17 février à Boulaaba, dans le gouvernorat de Kasserine, près de la frontière algérienne.

Quatre martyrs de plus revendiqués par le groupe terroriste « Phalange Okba Ibn Nafaâ », responsable de l’assassinat de 15 soldats à Chaambi en juillet dernier.

Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles des martyrs et à la gendarmerie nationale.

http://www.france24.com/fr/20150218-tunisie-quatre-gendarmes-tues-attaque-terrorisme-boulaaba-mont-chaambi-frontiere-algerie/

Un groupe jihadiste, déjà responsable d’attaques meurtrières dans l’ouest de la Tunisie, a tué quatre gendarmes lors d’une attaque menée dans la région du Mont Chaambi, près de la frontière algérienne, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Quatre gendarmes tunisiens ont été tués, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 février, dans une « attaque terroriste » menée à Boulaaba, dans le gouvernorat de Kasserine, près de la frontière algérienne. « Quatre héros de la Garde nationale sont tombés en martyrs », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un bref communiqué ne donnant aucune autre précision.

Boulaaba est situé dans la région du Mont Chaambi, un massif montagneux à la frontière avec l’Algérie où opère le principal maquis jihadiste tunisien. Ce groupe, lié à Al-Qaïda, est pourchassé depuis décembre 2012 par les forces tunisiennes qui tentent de neutraliser ces combattants sans succès malgré plusieurs campagnes de bombardements et opérations terrestres.

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Des dizaines de militaires et policiers ont été tués ou blessés dans des embuscades et dans les explosions de mines disséminées dans la zone de Chaambi mais aussi plus au nord, le long de la frontière.

Grandes menaces sécuritaires

Ce groupe, qui se fait appeler la « Phalange Okba Ibn Nafaâ », est notamment responsable de l’attaque la plus sanglante de l’histoire de l’armée tunisienne (15 soldats tués à Chaambi en juillet). Il a aussi revendiqué, fin mai, un assaut contre le domicile du ministre de l’Intérieur de l’époque.

Ces derniers mois, à l’approche des élections générales de fin 2014, la police tunisienne a dit multiplier les arrestations, assurant avoir déjoué plusieurs attentats.

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La Tunisie connaît depuis la révolution de janvier 2011 un essor de la mouvance jihadiste armée. Le pays avait en particulier été profondément déstabilisé en 2013 par les assassinats de deux personnalités anti-islamistes. Le pays est en outre devenu l’une des principales terres de recrutement pour les groupes islamistes armés en Syrie, en Irak ainsi qu’en Libye.

Entre 2 000 et 3 000 Tunisiens combattraient ainsi dans les rangs des jihadistes à l’étranger. Cinq cents autres sont pour leur part rentrés en Tunisie, selon la police, et sont considérés comme l’une des plus grandes menaces sécuritaires pour le pays.

Avec AFP

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