Le nouveau gouvernement est composé de 40 MEMBRES
1 premier ministres et 39 membres
22 ministres,
2 ministres délégués,
14 secrétaires d’état,
1 secrétaire général du gouvernement
9 femmes dont 3 ministres (sur 22 ministres)
2 partis politiques Nidaa Tounes (Appel de Tunisie – premier parti au parlement)7 ministres et l’UPL (Union patriotique libre – troisième parti au Parlement) 3 ministres.
Ennahda (deuxième parti au parlement)ne fait pas partie du gouvernement. Jabha Chaabiyya(Front Populaire quatrième parti au parlement)ne fait pas partie du gouvernement
Afaq Tounes (Horizons Tunisie cinquième parti au parlement)ne fait pas partie du gouvernement
Trois ministères de souveraineté,
2 ministres indépendants : ministère de l’Intérieur et ministère de la défense
1 ministre partisan le secrétaire général de Nidaa Tounès Taieb Baccouche ministère des affaires étrangères
De nombreux Tunisiens sont dans l’expectative du fait que « Beaucoup de noms des nouveaux ministres et secrétaires d’état soient inconnus ». Beaucoup s’en félicitent : « S’ils avaient été connus du grand public, ils auraient été actifs soit sous Ben Ali soit sous la troïka ».
PAS DE SECRÉTARIAT AUX TUNISIENS RÉSIDENTS A L ÉTRANGER
Kamel Jendoubi : Ministre auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile
Touhami Abdouli : Secrétaire d’Etat chargé des affaires arabes et africaines, connu pour son patriotisme promet de rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie
Naila CHAABANE (biens confisqués) est sortante du gouvernement JOMMAA (ex secrétaire d’état à la famille)
Ammar Younbaï (affaires sociales) est sortant du gouvernement JOMAA, reste aux Affaires Sociales pour répondre aux vœux de la puissante centrale syndicale, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Said AIDI (Santé), Lazhar AKREMI ( relations avec le parlement) ainsi que Selma Elloumi Rekik (Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle) sont trois députés de Nidaa Tounes qui ont pris l’engagement comme tous les autres députés de ce parti de ne pas demander ou accéder à la fonction de ministres. Ils ont menés une bataille acharnée et obtenus gain de cause contre leur parti et contre le président Béji Caid Essebsi qui a rappelé le lendemain de son élection à la présidence de respecter cet engagement.
Selma Elloumi Rekik (Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle) est un cas encore plus « parlant ». Selma Elloumi, femme d’affaires,députée de Nabeul, souhaitait abandonner son mandat parlementaire pour devenir conseillère du président tunisien Béji Caïd Essebsi. Qui n’a pas apprécié.
Membre fondateur et trésorière de Nidaa Tounes, Selma Elloumi Rekik (57 ans) a été sévèrement recadrée par le président, Béji Caïd Essebsi. Cette femme d’affaires élue députée de Nabeul lors des législatives du 26 octobre souhaitait abandonner son mandat parlementaire pour intégrer le staff du chef de l’État en qualité de conseillère. « C’est impossible, la politique n’est pas un jeu, pas question de créer un précédent », lui aurait rétorqué BCE, précisant que les élus savaient à quoi s’en tenir en se portant candidat.
Latifa LAKHDAR (culture) est une enseignante spécialiste de l’Islam et du statut de la femme en Islam
Laroussi Ben Ali MIZOURI ( affaires religieuses) a déjà occupé le même poste en 2011 dans le gouvernement BCE – premier ministre
Les partis de l’opposition s’accordent sur le choix du juriste et secrétaire général du gouvernement en 2011, Mohamed Salah Ben Aissa, à la Justice.
La nomination de Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nidaa tounès, aux Affaires étrangères était quant à elle attendue et ne fait pas débat.
Habib Essid doit désormais recevoir l’approbation de l’ARP et veiller à obtenir une majorité confortable pour avoir les coudées franches.
certaines biographies des ministres
http://www.babnet.net/bio3.php
Tunisie : la composition définitive du nouveau gouvernement est adoptée et reste en attente du vote de confiance
( Source: agence chinoise Xinhua )
24.01.2015 14h07
Désigné le 5 janvier par le président de la République, le nouveau chef du gouvernement tunisien Habib Essid a présenté officiellement vendredi son cabinet qui comporte : 39membres 22 ministres, 2 ministres délégués, 14 secrétaires d’Etat, ainsi qu’un secrétaire général du gouvernement 9 femmes dont 3 ministres (sur 22 ministres) 2 partis politiques Nidaa Tounes (Appel de Tunisie – premier parti au parlement)7 ministres et l’UPL (Union patriotique libre – troisième parti au Parlement) 3 ministres. Ennahda (deuxième parti au parlement)ne fait pas partie du gouvernement. Jabha Chaabiyya(Front Populaire quatrième parti au parlement)ne fait pas partie du gouvernement Afaq Tounes (Horizons Tunisie cinquième parti au parlement)ne fait pas partie du gouvernement
« Il s’agit de la composition du premier gouvernement de la deuxième République tunisienne », s’est exprimé Habib Essid s’adressant aux médias locaux et étrangers au palais présidentiel de Carthage (banlieue nord de Tunis) à l’issue de son entretien avec le président Béji Caïd Essebsi.
Cette composition « fait suite à une série de concertations marathoniennes avec des partis politiques et des composantes de la société civile du pays qui ont fourni leurs propositions et leurs visions quant au programmes gouvernemental et aux défis à relever », a appuyé M. Essid.
Entre ministres et secrétaire d’Etat, neuf femmes figurent sur la composition définitive du nouveau gouvernement tunisien. Pour ce qui est des ministres, il s’agit de Salma Rekik (Formation professionnelle et emploi), Khadija Chérif (Femme, famille et enfance) et Latifa Khedher (Culture et sauvegarde du patrimoine).
Selon la composition définitive du nouveau gouvernement, deux partis seulement se veulent remarquablement représentés en l’occurrence Nidaa Tounes (Appel de Tunisie), majoritaire à l’Assemblée des représentants du peuple avec 7 ministres et l’Union patriotique libre (troisième force au Parlement avec 16 sièges) qui bénéficie de 3 portefeuilles ministériels.
Pour ce qui est des trois ministères de souveraineté, le ministère de l’Intérieur est revenu à un indépendant, Mohamed Najem Gharsalli, juriste de formation et gouverneur de la province de Mahdia (cotes-est du pays) au sein du gouvernement de Béji Caïd Essebsi en 2011.
Quant au département de la Défense, le chef du gouvernement a nommé Farhat Horchani, un expert en droit constitutionnel. Reste à évoquer le ministère des Affaires étrangères dont les rênes ont été confiées à Taieb Baccouche, qui n’est autre que l’actuel secrétaire général du parti Nidaa Tounes.
Cependant, le parti islamiste Ennahdha (deuxième poids au Parlement avec 69 sièges) ne trouve pas de traces au sein du nouveau gouvernement. « Le mouvement Ennahdha examinera les profils des nouveaux ministres et définira prochainement sa position vis-à-vis du nouveau gouvernement », a réagi dans la presse le porte-parole du parti, Zied Laadhari.
Selon lui, « Ennahdha aurait souhaité un plus large consensus autour de ce gouvernement et une meilleure représentativité des partis présents à l’Assemblée des représentants du peuple et éviter toutes formes de complaisance et de division ».
Etant l’un des principaux alliés du parti « Nidaa Tounes » lors des législatives et la présidentielle, le parti « Afek Tounes » (Perspectives Tunisie, 8 sièges au Parlement) a déjà annoncé – quelque peu avant l’annonce de la composition gouvernementale – sa non-participation dans le nouveau cabinet du Premier ministre Habib Essid.
Pour le leader de ce parti (Afek Tounes), Yassine Ibrahim, « ce gouvernement ne sera pas un gouvernement de réformes escomptées (…) la méthode de Habib Essid a été marquée par une grande opacité d’autant que les principales discordes ont été actées autour de la vision et de l’orientation du gouvernement », a commenté le chef du parti.
Des sources au sein du gouvernement sortant de Mahdi Jomaa ont affirmé que la passation du pouvoir aurait lieu probablement mercredi prochain au siège du gouvernement à Tunis avant quoi l’Assemblée des représentants du peuple tiendrait une séance exceptionnelle pour vote de confiance sur la composition du nouveau cabinet gouvernemental.
Composition du gouvernement SORTANT
Mehdi Jomâa : Chef du Gouvernement
Ministres :
Monsieur Hafedh Ben Salah : Ministre de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle
Monsieur Lotfi Ben Jeddou : Ministre de l’intérieur
Monsieur Ghazi Jeribi : Ministre de la défense nationale
Monsieur Mongi Hamed : Ministre des affaires étrangères
Monsieur Hakim Ben Hammouda : Ministre de l’économie et des finances
Monsieur Kamel Ben Naceur : Ministre de l’industrie, de l’énérgie et des mines
Monsieur Lassaad Lachaal : Ministre de l’agriculture
Madame Najla Harrouche : Ministre du commerce et de l’artisanat
Monsieur Ahmed Ammar Youmbai : Ministre des affaires sociales
Monsieur Taoufik Jelassi : Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, des technologies de l’information et de la communication
Monsieur Fathi Jarray : Ministre de l’éducation
Monsieur Mohamed Salah Ben Ammar : Ministre de la santé
Monsieur Chiheb Ben Ahmed : Ministre du transport
Monsieur Hedi Larbi : Ministre de l’équipement, de l’aménagement du territoire et du développement durable
Monsieur Hafedh Laamouri : Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle
Monsieur Mounir Tlili : Ministre des affaires religieuses
Monsieur Sabeur Bouatay : Ministre de la jeunesse, des sports, de la femme et de la famille
Madame Amel Karboul : Ministre du tourisme
Monsieur Mourad Sakli : Ministre de la culture
Monsieur Nidhal Ouerfelli : Ministre auprès du Chef du gouvernement, chargé de la coordination et du suivi des affaires économiques
Monsieur Ridha Sfar : Ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité
Secrétaires d’Etat :
Monsieur Anouar Ben Khlifa : Secrétaire d’Etat auprès du Chef du gouvernement, chargé de la gouvernance et de la fonction publique
Monsieur Abderrazak Ben Khlifa : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, chargé des affaires régionales et locales
Monsieur Fayçal Gouiaa : Secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères
Madame neila Chaabane Hammouda : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la jeunesse, des sports, de la femme et de la famille, chargée de la femme et de la famille
Monsieur Noureddine Zekri : Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du développement et de la coopération internationale
Monsieur Mohamed Karim Jammoussi : Secrétaire d