Georges Adda n’est plus

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Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse que Georges Adda s’est éteint le dimanche 28 septembre à l’âge de 92 ans.

Né le 22 septembre à Tunis, Georges ADDA fut un des dirigeants du PCT dés la fin des années 30 jusqu’aux années 50. Georges ADDA a été un patriote, avec sa disparition la gauche tunisienne perd une de ses figures.

Pour son engagement pour la question sociale, pour l’indépendance de la Tunisie et pour la démocratie, il a payé de sa personne puisque de 1934 à 1956, il avait connu avec ses camarades communistes et ses amis et compagnons destouriens la prison et la relégation en 1934. Ses camarades de lutte pour l’indépendance étaient entre autres Ali JRAD, Mohamed ENNEFAA, Maurice NIZAR, Habib Bourguiba, Dr.MATRI et d’autres communistes et destouriens.

Il a été arrêté une deuxième fois en septembre 1935 et libéré en avril 1936,

Après l’indépendance, il continue à jouer un rôle politique important en tant que militant communiste mais sans avoir de responsabilité officielle dans le parti.

Homme de conviction et fidèle à ses engagements, il a continué sa lutte pour la démocratie et le progrès en dépit de la maladie et marqué par sa présence et sa participation aux mouvements collectifs pour la reconstruction d’un pôle démocratique et progressiste en Tunisie. Il était membre de « Initiative démocratique en 2003-2004 ».

Juif tunisien, Georges ADDA a été toujours antisioniste et a toujours soutenu la lutte du peuple palestinien pour son droit à une patrie et à un Etat indépendante et viable.

Militant des causes justes, il était engagé dans la défense des droits des travailleurs au sein de l’ancienne Union syndicale des travailleurs de Tunisie (USTT).

Aux cotés de la société civile, la LTDH, l’UGTT et de l’ATFD, etc., Georges ADDA était aussi un militant des droits de l’Homme et de tous les regroupements démocratiques.

Georges ADDA a eu le courage d’aller au palais présidentiel à Carthage pour demander la levée de l’assignation à résidence du Président BOURGUIBA après 1987.

Pour nous comme pour les démocrates, sa disparition est une perte.

Qu’il repose en Paix

En ces moments difficile et de recueillement, nous présentons nos sincères condoléances à sa fille Leila, ses petits enfants Karim et Illyés ADDA, Mourad et Meriem ZEGHIDI ainsi qu’à Madame Servane LABAT-ADDA, veuve de son fils feu Serges ADDA,

Qu’ils soient assurés de notre affection et sûr que nous sommes de tout cœur avec eux.

Paris le 30 septembre 2008

Le Bureau National de l’ATF

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