Comité de Soutien aux Militants de l’UGET
uget.solidarite@gmail.com
Paris le 01/01/2010
Prémices d’une Victoire
Mohemed Soudani, l’étudiant exclu de toutes les universités tunisiennes à cause de ses activités syndicales et politiques et condamné à 4 mois de prison lors d’un procès inique, a été libéré le 1 janvier 2010 à 1h15. Arrêté le 22 octobre 2009 suite à un entretien avec deux journalistes françaises, détenu dans un endroit secret et privé de son droit à la défense, il a été condamné à 4 mois de prison ferme pour ivresse et atteinte aux bonnes mœurs. Une sentence qui a été confirmé en Appel.
Par ailleurs Najeh Saghrouni, Ayoub Amara, Isam Sallami, Rabii Warghi et les étudiants de Manouba, en grève de la faim depuis le scandaleux procès du 21/12/2009, sont toujours en prison.
Selon un communiqué de l’Association tunisienne de lutte contre la torture (communiqué du 01/01/2010), certains des étudiants de Manouba ont refusé de faire Appel pour protester contre le caractère injuste du procès du 21/12/2009. D’autres, notamment Nabil Balti, commencent à avoir des problèmes de santé sans pour autant avoir le droit aux soins médicaux. L’Association tunisienne de Lutte contre la Torture rapporte que les prisonniers de Manouba sont isolés les un des autres sans avoir la possibilité de se rencontrer. Ils n’ont toujours pas reçu de réponse quand à leurs requêtes de pouvoir préparer et passer les examens en prison.
Les militants de la centrale syndicale estudiantine n’ont pas encore soldé leurs comptes en matière de procès préfabriqués ; d’autres procès sont encours.
Le 31/12/2009 le tribunal de Tunis a ajourné, pour la troisième fois, la sentence qu’il devait rendre contre E. Zatour le premier responsable de l’UGET et un ancien membre du Bureau exécutif. La sentence a été fixée pour le 14 janvier 2010.
Le Comité de Soutien aux Militants de l’UGET considère que cette victoire, aussi partielle soit-elle, ne peut que motiver pour maintenir la vivacité de toutes les formes de solidarité avec les militants de l’UGET pour exiger :
– La libération de tous les militants emprisonnés.
– L’arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre les militants de l’UGET.
– La réintégration dans leurs universités de tous les étudiants exclus.
– La satisfaction des revendications syndicales et pédagogiques des étudiants.
– L’arrêt de toute forme de répression contre l’UGET et lui permettre de tenir son congrès en toute liberté et de fonctionner en toute indépendance.
Signez et faites signer la Pétion internationale de solidarité avec les militants de l’UGET en envoyant vos signatures à uget.soldidarite@ gmail.com ou en cliquant sur ce lien www.jesigne. fr/petitioninter nationale