Chers Amis et Amies
Après le succès de la Tunisie lors de l’organisation de la précédente version du Forum social mondial de Mars 2013 et ceux deux ans seulement après la
révolution du 14 Janvier 2011, Accueillant lors d’une situation de sécurité délicate, environ 000 70 militants de diverses associations et organisations et 5000 association de 170 pays, avec une forte présence de la société civile Tunisienne qui a contribué dans la préparation et dans l›organisation du forum et qui a prouvé le caractère unique de l›expérience tunisienne et le progrès que son peuple a fait tout au long de la révolution dans toutes les régions du pays.
Cependant La période transitionnelle qui a suivi les premières élections, et même si elle a été caractérisée par l›absence de vision politique et tente d’exclure la société civile et l›opposition et ainsi donner la faveur à des courants extrémistes de répandre la peur et de perturber les aspirations de la société , la force de la société civile s’incarne dans les mouvements de lutte pacifique, des manifestations, des grèves et autres, n’a pas imposé une Constitution qui répond dans son intégralité aux aspirations de la Tunisie et qui s’aligne avec les valeurs universelles des droits de l’homme mais imposé à nouveau une période transitoire qui s’est terminée en dépit de la situation régionale fragile et des menaces terroriste des trois années, des élections historiques dans une atmosphère calme et stable en trois étapes: législatives et présidentielles première et la deuxième, Ce qui est considéré une réalisation importante et un éspoir pour la réussite de l expérience tunisienne.
Chers Amis et Amies
Le déroulement du Forum social en Tunisie en 2013 a donné un nouveau souffle de mobilisation sociale, tout comme l›indice du Maghreb et de catalyseur africain et mondial pour le changement et la lutte contre la dictature des politiques économiques et sociales de Ben Ali.
Chers Amis et Amies
Ce qui menace la Tunisie d›aujourd›hui, en son chemin vers la démocratie, la liberté et le pluralisme n’est pas une menace terroriste, fanée par la puissance de la société civile, sa dureté et sa vitalité dans la défense des objectifs de la révolution, mais plutôt une réimposition des agendas libérales sur l›économie, ce qui approfondi certes la crise économique et sociale.
Enfin, nous sommes tenus plus que jamais, non seulement à travailler ensemble pour la réussite du processus démocratique en Tunisie, mais aussi pour la recherche des alternatives économiques et sociales qui prouvent cette voie, ce qui incarne la bataille de la société civile en Tunisie, ainsi que tout les
anticapitalistes et ceux qui militent contre la mondialisation libérale.