Le FTDES a reçu ce lundi le courrier suivant de l’UNHCR Tunis concernant son rapport sur les coupures d’eau au camp de Choucha.
Le FTDES précise avoir envoyé M. Nicanor Haon, chargé du dossier des réfugiés de Choucha au bureau du HCR à Tunis.
Cependant, pour des raisons que nous ignorons, la représentante a refusé de s’entretenir avec lui en l’absence de M. Abderrahmane Hedhili, président de l’association.
Par ailleurs, le FTDES n’a nullement été invité à la conférence de presse du HCR le 22 mars dernier, qui se tenait en même temps qu’une conférence de presse sur le Forum Social Mondial.
Le FTDES précise que, quelle que soit la stratégie de clôture du camp, des images ont été prises de la cuve d’eau potable du secteur E et que celle ci était à sec lors de la mission du FTDES.
Cette cuve est restée vide suffisamment longtemps pour que les réfugiés entreprennent de la nettoyer en retirant le sable qui se trouvait au fond.
D’après des témoignages de réfugiés qui nous sont parvenus ce matin, l’eau potable semble avoir été rétablie dans le secteur E, celui des réfugiés rejetés, cela depuis hier. Ce geste démontre l’importance de l’observation civile et indépendante des droits humains en général et en l’occurrence des droits des réfugiés. Entreprise dans laquelle la société civile tunisienne doit renforcer son rôle.
Le FTDES réitère cependant sa revendication principale, qui est aussi celle des réfugiés, c’est à dire le ré-examen de l’ensemble des dossiers d’asile rejetés, la réinstallation pour tous les réfugiés statutaires et la fin du vide juridique pour l’ensemble des habitants du camp de Choucha.
La fermeture des services du camp sans solution juste et viable pour l’ensemble de ses habitants continue de constituer une menace tant humanitaire que juridique pour les réfugiés.
Tunis, le 24 avril 2012