Occupation d’immeubles parisiens par les migrants Tunisiens

Occupation du gymnase Fontaine au Roi à Paris par les Tunisiens sans papiers

Après l’évacuation policière des occupants de l’avenue Simon Bolivar à la demande de la mairie, des négociations sont de nouveau en cours avec la Ville.

Au 100 rue de la Fontaine-au-Roi (Paris 11e, Métro Couronnes ou Belleville) ce mardi 10 mai au soir, un représentant de la mairie et une élue du 11e « négocient » dans la confusion. Ils ont amené deux cars, dit qu’ils ne partiraient qu’une fois le gymnase fermé. 100 personnes pourraient aller au Foyer de la rue du Faubourg St Honoré (8e), 30 au centre Mazet à quai de la Rapée (tous deux gérés par l’association Aurore), et ce jusqu’à fin juin. Il y aurait des chambres pour les surnuméraires (dispersion en hôtel ? dans des foyers d’urgence ? on ne sait pas…).

Ils disent aussi « vous pouvez rester, mais on doit récupérer le gymnase », et se montrent surpris que cela occasionne une discussion entre les Tunisiens (y a pas un caïd ou une orga pour décider à leur place, non mais !).

Bref, ça a pas l’air de rentrer dans leur habitus power-point, étude de marché.

On se demande en quoi la municipalité est une institution politique ; dès qu’elle rencontre des gens qui ne sont pas des collègues technocrates et des forcément représentatifs, elle se montre totalement larguée.

A 23h, un car est parti vers le foyer avec 50 personnes. Les négociations continuent mercredi.

Expulsion du squat Le bourdon ce 11 mai
La police a expulsé ce matin (11 mai) le squat du Bourdon où de nombreux Tunisiens avaient trouvé refuge après l’évacuation policière des occupants de l’avenue Simon Bolivar à la demande de la mairie. [1]

15 personnes ont été arrêtées, dont 5 Tunisiens qui dormaient là.

samedi 7 mai 2011

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Ce samedi débute une occupation au gymnase Fontaine au Roi, 100 rue Fontaine au Roi, 75011 PARIS. Elle fait suite à l’expulsion par la Mairie de Paris des Tunisiens sans papiers qui occupaient avec leurs soutiens un immeuble vide de la rue Simon Bolivar il y a quelques jours. La police a été appelée

http://youtu.be/Dq3myTJUHrc**********************
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Occupation des Migrants Tunisiens venant de Lampadusa au 51 avenue Simon Bolivar (Paris 19)

05/05/2011

Une opération quasi militaire : hier en milieu de journée, un important dispositif de policiers et de gendarmes mobiles a évacué manu militari les migrants tunisiens et leurs soutiens associatifs qui occupaient depuis le 1er mai un immeuble désaffecté de la mairie de Paris au 51, avenue Simon-Bolivar (XIXe).
A 13h15, les forces de l’ordre ont enfoncé la porte et sont montées dans les étages « pour sécuriser les lieux et éviter toute chute », expliquait en direct le directeur de cabinet adjoint du préfet de police de Paris.

Puis, pendant deux heures, les occupants ont été exfiltrés vers des cars de CRS avant d’être acheminés dans plusieurs commissariats.

D’après la préfecture, 128 personnes ont ainsi été évacuées, alors que vingt militants autonomistes ou anarchistes ont été interpellés.

Ces migrants tunisiens, dont la plupart sont à la rue depuis trois semaines, après être entrés en Europe par l’île italienne de Lampedusa, regretteront peut-être de n’avoir pas accepté mardi soir la proposition de la mairie de Paris de les héberger dans un centre d’une centaine de places ouvert exprès dans le VIIIe

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Communiqué des Tunisiens occupant le 51 avenue Simon Bolivar

lundi 2 mai 2011

Le Collectif des Tunisiens de Lampedusa à Paris occupe depuis ce 1er mai à minuit l’immeuble appartenant à la mairie de Paris se situant au > 51 avenue Simon Bolivar à Paris 19ème.

La mairie de Paris a plusieurs fois exprimé son soutien aux tunisiens récemment arrivés à paris.

Nous vivons dehors, passons de 24 à 36 heures sans fermer l’œil, nous avons peur, nous avons froid, nous avons faim et manquons de tout les besoins fondamentaux de la vie quotidienne.

Malgré ces conditions difficiles nous restons dignes. Le Collectif des Tunisiens de Lampedusa à Paris demande pour nous tous au maire de Paris un lieu pour vivre ensemble et nous organiser.

Nous resterons ici même tant qu’une solution satisfaisante ne nous sera pas proposée. Des papiers pour circuler et vivre librement !

Nous appelons tous ceux qui veulent nous soutenir à se rassembler devant le 51 avenue Simon Bolivar dès ce matin du lundi 2 mai, 6h.

Contact : collectifexclulampedusa@yahoo.fr >>

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