Abas les dictateurs du monde arabe, vivent la lutte des peuples

Libye : Au moins 173 personnes ont été tuées. Halte aux massacres du dictateur Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans

Yémen: Le régime du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Des dizaines ont été tuées dans le pays depuis le début de la contestation le 13 février 2011

Maroc: des dizaines de milliers dans la rue le 20 Février 2011

Bahreïn : les manifestants s’installent place de la Perle à Manama,

Algérie: les marches du 12 et 19 février,pour le changement et la démocratie exige “le changement du système” .

Oman/Mascate : des centaines d’Omanais, dont des femmes, ont manifesté dans le centre de Mascate pour demander des augmentations de salaires et des réformes politiques, selon un correspondant de l’AFP.

La Tunisie demande à l’Arabie saoudite l’extradition du dictateur

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La Tunisie demande à l’Arabie saoudite l’extradition du dictateur

La Tunisie demande l’extradition de l’ancien président Zine Ben Ali à l’Arabie saoudite pour qu’il puisse répondre d’accusations liées à la violente répression des manifestations du mois dernier, a annoncé dimanche le ministère tunisien des Affaires étrangères.

Dans un communiqué, le ministère fait savoir que la Tunisie veut juger Ben Ali pour son rôle dans des crimes graves perpétrés par les forces de sécurité durant le soulèvement qui a mis fin à son régime.

Libye :Halte aux massacres

Au moins 173 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation mardi selon Human Rights Watch (HRW), alors que le mouvement de révolte contre le dictateur colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis bientôt 42 ans.
La plupart des victimes ont été tuées à Benghazi, deuxième ville du pays à 1.000 km à l’est de Tripoli, mais selon des témoins joints par l’AFP, des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha, à 200 km à l’est de la capitale.
Bastion de l’opposition, Benghazi est devenu le théâtre de “massacres”, a affirmé Fathi Terbeel, un des organisateurs des manifestations, sur la chaîne Al-Jazira. “Cela ressemble à une zone de guerre ouverte entre les manifestants et les forces de sécurité”.

Algérie: la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) exige “le changement du système”

A l’origine de la marche des 12 et 19 février, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), née après les émeutes de janvier qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés. Cette coordination exige “le changement du système” et regroupe des organisations de la société civile, des syndicats non officiels, la ligue des droits de l’homme et un parti politique, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).

Maroc des dizaines de milliers dans la rue

Pas moins de 5000 manifestants ont défilé dans le centre de la capitale, Rabat, selon les évaluations de journalistes de Reuters. Certains participants agitaient des drapeaux tunisiens et égyptiens, référence aux révolutions qui viennent de chasser du pouvoir les présidents Zine ben Ali et Hosni Moubarak.

Des rassemblements ont eu lieu dans d’autres grands centres urbains comme Marrakech et Casablanca.

A Marrakech, le cortège des manifestants a été violemment dispersé par la police, qui a joué de la matraque, a déclaré Mohamed El Aouni, membre du comité organisateur du «Mouvement du 20 février pour le changement».

A Casablanca, la capitale économique, seules quelques centaines de personnes se sont rassemblées, selon un responsable gouvernemental. Aouni, en revanche, a évalué leur nombre à 10.000.

Bahreïn : les manifestants s’installent place de la Perle

Des opposants bahreïnis ont dressé, dimanche 20 février, des tentes place de la Perle à Manama, tentant de transformer ce lieu en un foyer de contestation semblable à ce que fut la place Tahrir au Caire.

Yémen: La contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Dix personnes ont été tuées dans la dispersion de manifestations à Aden, la grande ville du sud, depuis le début le 13 février de la contestation du régime
L’opposition parlementaire au Yémen a annoncé aujourd’hui sa décision de se joindre au mouvement de protestation mené notamment par des étudiants et affirmé qu’elle ne reprendrait pas le dialogue avec le pouvoir sous la menace des armes.

Le Forum commun, une alliance de l’opposition parlementaire, appelle ses composantes à “rejoindre les rangs des jeunes qui manifestent contre la répression, la tyrannie et la corruption”.

Les manifestations, qui se déroulent quotidiennement à Sanaa et dans d’autres villes du pays, et ont été jusqu’à samedi violemment réprimées par des partisans du président Ali Abdallah Saleh sont organisées à l’initiative d’étudiants et de composantes de la société civile.

du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Oman/Mascate: des Omanais ont manifesté pacifiquement dans le centre de Mascate pour demander des augmentations de salaires et des réformes politiques, selon un correspondant de l’AFP.

Les participants à ce défilé, le deuxième du genre en un mois, ont parcouru l’avenue centrale des ministères en brandissant des banderoles proclamant: “Mettez fin à la hausse des prix”, “Augmentez les salaires”, “Autorisez les banques islamiques”. “Nous voulons des réformes”, ont scandé les manifestants, encadrés par des forces de police comprenant des hommes et des femmes.

Le 17 janvier, quelque 200 Omanais avaient manifesté à Mascate pour protester contre le coût de la vie, un phénomène rare dans cette monarchie arabe du Golfe. Un mois plus tard, les autorités ont annoncé avoir fait passer le salaire minimum pour les Omanais travaillant dans le secteur privé de 364 dollars à 520 dollars par mois, alors que des protestations à caractère social et politique s’étendent dans les pays arabes.

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