Hamma Hammami, porte parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie : Ni le contexte politique, ni le contexte juridique actuel, ne permettent la tenue d’élections libres et transparentes.
Le comité central du Parti démocrate progressiste, sous la présidence de la secrétaire générale Mme maya Jeribi, a pris la décision de boycotter les élections législatives du 25 octobre prochain.
M. Ahmed Ibrahim: « Je suis résolu à entrer avec le candidat du pouvoir dans une compétition d’égal à égal » a conduit les candidats de la liste bleue aux élections législatives, durant une tournée, qui a démarré de la région de Bir Bouregba jusqu’au centre ville de Hammamet.
Le docteur Mustapha Ben Jaafar, fondateur et secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), a été écarté, de la course à la présidentielle: « Nous avons décidé d’appuyer la candidature d’Amed Brahim, seul candidat sérieux à la présidentielle et nous allons coordonner notre participation aux législatives avec Ettajdid« ,
Collectif pour le boycott des élections d’octobre 2009 en Tunisie:
Le 25 octobre 2009, les citoyens tunisiens seront appelés aux urnes pour élire leur président de la république et les représentants de la chambre des députés
ETTAJDID :
[[flash-info-elections Etajdid
évènements du jeudi 15 octobre 2009]]
Au quatrième jour de campagne électorale, on n’est pas « prèt » encore à aller à la rencontre des citoyens :
Pas de manifestes autorisés, pas d’affiches autorisées, pas de salles publiques pour les meetings (si ce n’est pour les octroyer juste quelques heures avant l’heure fixée)… Des négociations qui s’étirent en longueur et en largeur…
Les quelques affiches qui ont pu être mises en place ont été soigneusement nettoyées ou simplement déchirées ou blanchies par de la peinture… Voilà l’état de la campagne au quatrième jour de la campagne qui dure officiellement 13 jours..
Vers 17h, les militants se sont réunis au local d’ettajdid pour étudier la situation et probablement pour convoquer une conférence de presse le lendemain matin.
Mais c’est à ce moment-là (décidément c’est devenu une tradition !) que les autorités ont choisi pour nous signaler finalement que nos nouvelles affiches et nos nouveaux manifestes sont autorisés à être diffusés !!
Des équipes se sont constituées dans l’heure qui a suivi et sont parties dans le Grand Tunis pour coller les affiches.
vendredi 16 octobre 2009
Le meeting prévu pour aujourd’hui vendredi 16-10-2009 au centre ville de Tunis n’a pas eu lieu faute de salle octroyée par les autorités.
Les militants se sont contentés de faire un tour en autobus au centre ville avec nos affiches et nos slogans et, chemin faisant, une équipe déscend pour coller les affiches présidentielles là où elles étaient abscentes pour une raison ou une autre.
cela n’était pas tout à fait du gout des autorités, car bientot l’autobus était escorté par des motards et meme le chauffeur a du stoper plusieurs fois sur ordre des policiers et des agents en civil, notamment place d’afrique et avenue de Paris. Et des négociations se sont faites entre certains agents et nos responsables. Certains de nos slogans, qui sont extraits de la déclaration de 7 novembre, ne semblent pas plaire aux autorités et ils n’ont laisser circuler l’autobus que si on se limite au slogan : Brahim 2009 !!!
D’autres images et clips videos seront insérés dans quelques heures ici et ailleurs sur l’internet (le site: http://www.ettajdid.org)
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[Retrait du PDP des législatives : Parti démocrate progressiste]
dimanche 11 octobre 2009 :Retrait du PDP des législatives
Communiqué de presse :
Le comité central du Parti démocrate progressiste, réuni dans la nuit du samedi 10 octobre au dimanche 11 octobre 2009 au siège central du parti à Tunis, sous la présidence de la secrétaire générale Mme maya Jeribi, a pris la décision de boycotter les élections législatives du 25 octobre prochain. Dans la réunion à laquelle ont pris part à titre d’observateurs les candidats des 26 listes du parti aux élections législatives, deux options ont été soumises au vote après une discussion qui a duré 7 heures environ : la participation à la campagne électorale ou le retrait du parti des élections. La deuxième option a recueilli 73 % des voix.
Le PDP , qui a pris part à toutes les législatives depuis 1986, a vu ses listes invalidées abusivement dans 17 circonscriptions ce qui représente 80 % de l’électorat. Seules neuf listes ont été acceptées (contre 16 en 2004), celles des circonscriptions du Kef, de Siliana, de Gabès, de Zaghouan, de Medenine, de Nabeul, de Tataouine, de Mahdia et de Kebili. Il faut noter également que 13 membres dirigeants du parti présidant des listes, y compris sa secrétaire générale, ont été écartés de la compétition électorale de manière indue et illégale.
Ayant constaté que leur parti a été évacué du Grand Tunis et la plupart des villes principales du pays, les membres du CC ont conclu que les élections ont perdu leur caractère national. Ils ont relevé également la volonté du pouvoir de marginaliser l’opposition démocratique et le PDP en particulier, et dénoncé la partialité du Conseil Constitutionnel qui a donné totalement raison à l’administration et s’est réduit à une boîte à résonance du pouvoir exécutif soumis lui-même au parti hégémonique : le RCD.
Notons déjà que la liste du PDP dans la circonscription de Nabeul a été avertie la veille par la Wilaya qu’elle ne sera pas en mesure d’afficher son manifeste électoral.
La motion émanant de la réunion a souligné que l’invalidation massive des listes du parti était une décision politique exécutée par une administration subordonnée ce qui reflète la volonté du pouvoir d’exclure le parti des institutions représentatives. Elle a estimé que cela constitue une véritable atteinte aux règles du jeu politique et une infraction flagrante au Code électoral élaboré pourtant par le pouvoir lui-même, d’autant que le candidat du PDP aux présidentielles M. Ahmed Néjib Chebbi a déjà exclu au moyen d’une loi sur mesure.
Pour le bureau de presse
Rachid khechana
par :Rachid KHECHANA
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[[Appel pour le boycott des élections d’octobre 2009 en Tunisie]]
Collectif pour le boycott des élections d’octobre 2009 en Tunisie
Le 25 octobre 2009, les citoyens tunisiens seront appelés aux urnes pour élire leur président de la république et les représentants de la chambre des députés. La réforme pseudo constitutionnelle du 26 mai 2002 ayant supprimé la limite de nombre de mandats successifs pour le président sortant, elle lui octroie le droit de briguer un cinquième mandat et lui permet, concrètement, de se tailler une présidence à vie. Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat « médical » le 7 novembre 1987, Ben Ali, fut durant deux (…)
[[PRESIDENTIELLE EN TUNISIE Tunisie
interview de Hamma Hammami]]]
Hamma Hammami, porte parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie et directeur du journal Al badil interdit depuis 1990, a passé dix ans dans les geôles de Bourguiba et de Ben Ali et dix autres dans la clandestinité…
Hama était assis, le voilà debout. Oser lutter. Oser vaincre. Oser braver. Comment surmonter sa peur d’échouer ? Il n’avait que des dettes, donc rien à perdre, c’était le moment. A la vie, à la mort ! Et le voilà parti. Barjot, hurluberlu, n’empêche, grâce à lui, nous avons tenu. Le voilà parti dans la clandestinité. Il a été tabassé à l’aéroport de Carthage. On l’a accusé d’avoir massacré un malabar. La « Crim » le cherche partout. C’est un criminel dangereux. L’ennemi public n°1. Normal. Il vient de dénoncer au monde, à travers Al Jazeera, son complice : Ben Ali. A Tunis, le chef de la « Crim » et des criminels, c’est lui. Lui, Dios, pardi. Hamma Hammami, porte parole du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT – non reconnu) et directeur du journal Al badil (L’alternative) interdit depuis 1990, a passé dix ans dans les geôles de Bourguiba et de Ben Ali et dix autres dans la clandestinité…
Est ce que vous comptez participer au présidentielles de 2009 ?
Ni le contexte politique, ni le contexte juridique actuel, ne permettent la tenue d’élections libres et transparentes. Derrière le décor pluraliste, le régime de Ben Ali fait tout pour museler le peuple tunisien et ces forces démocratiques. La police politique règne sur la société par la terreur. La justice est inféodée au pouvoir et est constamment utilisée pour réprimer les opposants, les syndicalistes, les militants des droits de l’homme…etc tout en garantissant une impunité totale aux tortionnaires et aux mafiosi de la « famille royale ». Les activités des partis d’opposition, des associations indépendantes et de tout autre organisation ou personne insoumise au régime du Général sont souvent interdites par la force. La liberté d’expression est systématiquement bafouée, les médias sont méticuleusement contrôlés et les journalistes sont obligés au silence sous peine de se voir virés, intimidés, traduits en justice ou même agressés. Dernièrement, les sbires de Ben Ali ont organisé un putsch contre le bureau exécutif démocratiquement élu du Syndicat national des journalistes tunisiens, l’ont chassé par la force de la police du siège du syndicat et sont allé jusqu’à agresser sont président Neji Bghouri.
Dans des conditions pareilles, les propos de Ben Ali sur les « élections libres et transparentes qui vont consolider les acquis démocratiques de la Tunisie » ne sont qu’une supercherie.
Pour tromper l’opinion publique internationale, sur la véritable volonté du peuple tunisien et de ses forces démocratiques, les petits Goebbels de Carthage ne manquent pas de moyens – et de financements pour la plus part puisés dans les caisses de l’Etat et des organismes publics- : campagnes de télégrammes de « soutien à la candidature de Ben Ali et de reconnaissance envers sa bienfaisance » envoyés presque quotidiennement par des organisations politiques, associatives, culturelles, rurales, sportives, patronales ou même syndicales fantoches qui n’ont pour rôle que de servir de décor pluraliste et moderniste pour Ben Ali et sa clique ; articles publicitaires achetés dans des journaux étranger par l’intermédiaire de l’Agence tunisienne de communication externe (ATCE) et repris dans les médias locaux en grande fanfare comme « témoignages sur les avancées de la Tunisie grâce à la politique avant-gardiste du président » ; prix et médailles émanant d’organisations étrangères, souvent crées pour l’occasion, vantant « le soutien constant qu’accorde Ben Ali aux causes humanitaires et aux droits de l’homme en Tunisie et dans le monde entier » ! décidément, les apprentis sorciers du grand gourou du 7 novembre ne reculent devant rien pour maquiller la situation de la Tunisie sous Ben Ali et faire croire qu’il existe un « consensus absolu » autour de lui et que son perpétuation à la tête de l’Etat « répond à une aspiration populaire générale ».
Ces élections sont elles légales ?
Cette mascarade électorale ne profite en rien au peuple tunisien privé de sa liberté et de tous ces droits fondamentaux mais plutôt à une poignée de familles qui entourent Ben Ali (les Ben Ali, les Trabelsi, les Matri, les Mzabi, les Oukil, les M’hiri, les Mabrouk …etc.) et qui ont mis la main, avec l’aide du dictateur et sous sa protection, sur une grande partie des richesses du peuple. Ben Ali lui-même a ramassé, selon la Forbes, une fortune évaluée en 2007 à 5 milliard de dollars. La démocratie est l’ennemi redoutable de tous ces pilleurs, ils redoutent d’être dénoncés, jugés ou éloignés du pouvoir. C’est pour cela qu’ils ne veulent ni d’une presse libre, ni d’une justice indépendante, ni d’élections démocratiques. Aujourd’hui, avec la crise économique mondiale et ses retombées sociales, le pourrissement de la dictature et son isolement de plus en plus flagrant, le vieillissement de Ben Ali qui pose la question de sa succession, le pouvoir devient de plus en plus répressif, le caractère policier de l’Etat de plus en plus frappant. Même ceux qui s’illusionnent le plus sur les prochaines élections reconnaissent que le contexte actuel est plus sombre par rapport à toutes les précédentes. Il ne faut pas oublier que Ben Ali et sa clique jouissent de la protection et du soutien des gouvernements occidentaux, ceux de la France, des Etats-Unis, de l’Italie …etc. En Tunisie, plus de 3000 entreprises étrangères participent au pillage du pays et à l’exploitation de son peuple. Ces entreprises, qui, en majorité, interdisent aux travailleurs tunisiens leurs droits les plus élémentaires, ont besoin d’une dictature qui « maintient l’ordre » pour qu’ils puissent exploiter à fond ces travailleurs. Rappelez-vous que Sarkozy a salué en 2007 « les pas réalisés par Ben Ali en matière de démocratie ». Berlusconi a félicité dernièrement son ami « le démocrate Ben Ali ». Les gouvernements occidentaux ne veulent que d’un pouvoir qui sert leurs intérêts égoïstes en Tunisie et dans la région. La démocratie en Tunisie n’a pas seulement le régime de Ben Ali comme ennemi, mais aussi les puissances impérialistes occidentales complices et protectrices du Général.
Il y a quand même des partis qui appellent à la participation
Les élections législatives ne diffèrent en rien des présidentielles. Elles se déroulent dans le même contexte politique et juridique. On sait d’avance que le RCD, parti de Ben Ali, gagnera 75% des sièges. Les 25% restants seront comme d’habitude redistribués par le palais aux autres partis du décor « à chacun selon le degré de sa loyauté ». Faut-il savoir que la liberté de candidature est absente aussi pour les élections législatives, l’administration à la solde de Ben Ali filtre même les listes présentées par les partis reconnus et surtout ceux qui gardent une ligne plus « radicale » envers le régime, plusieurs de leurs listes présentées sont refusées sous des prétexte ridicules. Les compagnes électorales de ses partis sont entravées de mille manières et même interdites par la force, ils ne jouissent presque d’aucune couverture médiatique et les spots télévisés que leur garantit la loi dans les chaines publiques sont diffusés à des horaires où il y a le moins de téléspectateurs, cela s’ils ne sont pas carrément annulés par décision de la direction de la chaine. Cela ne représente qu’un simple échantillon de ce qu’endurent les véritables partis d’opposition reconnus (les partis non reconnus n’ayant pas le droit de se présenter même par des listes indépendantes) lors des élections.
Bref, tout est fait pour que le parti de Ben Ali garde son hégémonie totale sur la chambre des députés dont les membres sont « élus », l’autre chambre, celle des conseillers, ayant ces membres nommés par le « président de la république ». De toutes les façons, le pouvoir législatif, de part la composition de ses institutions, les fonctions que lui accorde la constitution et le contexte politique général, ne joue qu’un rôle infime dans la vie politique et ne sert que de façade institutionnelle à la dictature autocratique de Ben Ali.
Pensez vous qu’il va y avoir une participation massive ?
Il n’y a pas de dictateur qui est parti tout seul. En 53 ans d’« indépendance » les tunisiens n’ont connu que deux présidents-dictateurs et un seul parti au pouvoir. La seule voie du changement, c’est que le peuple tunisien prend son destin entre ses mains et se soulève contre ses oppresseurs.
Y a-t-il une personne que vous auriez aimé élire, à part vous bien sûr ?
FPRIVATE « TYPE=PICT;ALT=- » Tous les tunisiens et les Tunisiennes sans exceptions. Même Ben Ali s’il se recoud une nouvelle virginité.
Propos recueillis
par Taoufik Ben Brik
[[Le Président Zine El Abidine Ben Ali présente sa candidature à la prochaine élection présidentielle]]
http://www.elections2009.tn/fr/index.php
Zine El Abidine Ben Ali s’est rendu, mercredi, au siège du conseil constitutionnel au Bardo, où il a déposé sa candidature à l’élection présidentielle qui aura lieu le 25 octobre 2009